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Esprit Hibrahimya est un espace numérique d'un étudiant sénégalais où il partage ses idées, ses analyses et nombreuses autres productions. Le bloc a besoin de vous : abonner et s'inscrire aux newletters.

NÉNÉ GALLÉ/CHAPITRE 31/39

NÉNÉ GALLÉ
CHAPITRE 31/39

Néné avait le téléphone toujours en main attendant l'appel de son mari. Quand Madani a appelé, elle a décroché à la première sonnerie.
- Mon amour ! Tu vas bien ? Demande-t-elle avec une voix calineuse.
- Excuse moi pour hier.
- Non, je comprend, ne t'en fais pas. Dis-moi tu te sens comment?
- J'ai vraiment besoin de toi à mes côtés tu sais.
- Je peux venir là-bas.
- Non non tu as tes cours ne t'en fais pas.
- Mais ce n'est pas important.
- Je préfère te savoir là-bas en ce moment
- Tu as peur de quoi Madani ?
- de rien mon amour.
- Ta voix me dit le contraire. Il se passe quelque chose.
- J'ai perdu mon père donc oui il se passe quelque chose mais ne t'en fais pas.
- Sois fort c'est dure mais sois fort.
- Néné je viens de perdre le seul parent qui me restait. Et c'est maintenant que je me dis que je n'ai pas assez profité de lui ou que je devais venir depuis que mon père me l'avait demandé. Mais je retardais sans cesse les choses.
- Madani ça devait arriver c'est tout. Et souviens toi rien ne nous arrive à part ce que Dieu a prévu pour nous.
- Mais je pouvais quand même passer plus de temps avec lui.
- Tu ne l'as pas fait car tu ne voulais pas être loin de moi. Et ça devait se passer ainsi. Tu peux activer le caméra pour que je te vois ?
Madani a exécuté et dès qu'il a vu le visage de son épouse, il a souri. Ce beau visage si innocent lui faisait tellement de l'effet et malgré la tristesse sur son visage, ses yeux brillaient d'amour pour sa femme.
- hey ça va ? Lui demande néné.
- Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
- Je n'ai pas envie de te perdre néné.
- Tu ne vas pas me perdre.
- Personne ne sait ce que demain est fait néné.
- Je serai là à tes côtés à te soutenir dans tout. Tu sais que je t'aime, que jamais je ne te lâcherais, je sais que tu m'aimes aussi et que tu fais des sacrifices pour moi. Je ne te décevrai pas.
- Je sais.
- Et Coumba elle va comment ?
- Elle va bien.
Madani a donné le téléphone à Coumba qui a un peu parlé avec Néné.
Après l'enterrement la famille de Néné est venue présenter leurs condoléances, Aïcha aussi était venue ayant été prévenue par Néné. Elle a un peu parlé avec Madani pour le soulager et lui changer les idées. Il en avait besoin. Deux jours après l'enterrement la famille attendait toujours que madani parle de l'entreprise mais il ne disait rien écoutant les conseils de Coumba qui lui avait dit d'attendre un peu pour en parler. Elle savait qu'en ce moment Madani n'était pas prêt pour ça, il était trop sec et désagréable sûrement à cause du décès.
Ses oncles eux avaient déjà fait une réunion pour apparemment voir celui qui devait gérer l'entreprise. Tout le monde était convié au rendez-vous sauf Ibrahima qui n'était que leur demi-frère. Le grand frère était choisi pour diriger l'entreprise un moment. Le jour où il s'apprêtait à prendre service, il a trouvé Madani dans le bureau de son père avec Ibrahima et Zack.
- Laisse nous un moment oncle Abou...lui dit Madani.
- Je peux savoir de quoi vous parlez ?
- Tu le sauras quand j'aurais fini ici.
- D'accord.
Abou lança un regard à son demi-frère avant de sortir.
- Bon comme je l'ai dit, Ibrahima va gérer l'intérim en attendant que je revienne ici. Je n'ai confiance qu'en vous deux. Ne laissez pas mes oncles approcher aucun dossier, contrat, client ni quoi que ce soit. Pour toutes les décisions vous pouvez m'appeler pour m'en parler.
- Merci pour la confiance... lui dit Ibrahima.
- C'est mon père qui te faisait confiance donc je pense que je le devrais aussi. Zack je crois que tu es celui qui a le plus duré ici, j'espère que mon oncle pourra compter sur toi.
- Sans fautes oui.
- Merci. On va dans la salle de réunion.
En sortant Madani a dit à la secrétaire d'appeler ses oncles pour une petite réunion. Ils sont tout de suite venus. Avant même que Madani parle Abou a commencé.
- On est tous affecté par le décès de notre frère mais il faut aussi qu'on sache que cette entreprise était très importante pour lui et pour cela on compte perpétuer ses œuvres et prendre soin de ses biens. Après une longue discussion avec ma mère et les autres, on a décidé que j'allais prendre la direction de l'entreprise secondé par mes frères pour la bonne marche des affaires.
Tout en parlant, ses frères faisaient des signes de la tête pour approuver ce que disait leur frère mais quand il a fini, Madani s'est levé et s'est avancé vers son oncle.
- Alors moi après une courte discussion, j'ai décidé que mon oncle Ibrahima allait diriger l'entreprise en mon absence. À mon retour, je vais diriger l'entreprise de mon père comme on l'avait décidé. Chacun s'occupe de son domaine et tout ira bien.
- Je suis le plus âgé c'est à moi de prendre la direction.
- Ce n'est pas une entreprise familiale. L'entreprise était à mon père et sur son testament je suis le seul qui doit le représenter dans tout étant son unique fils et ses filles pas encore l'âge de diriger quoi que ce soit. Pas de traitement de faveurs pour personnes ici, on est là pour travailler. Tu travailles, tu es payé; tu travailles pas, tu es renvoyé.
- Je peux voir le testament ? Demande Abou.
- Retourne dans ton bureau et continue ton travail et pourquoi pas essayer de construire ton entreprise comme mon père l'a fait quand il avait 25 ans et allié études et travail.
Sur ce, il est sorti suivi de Ibrahima tandis que les autres ruminaient leur colère. Quand il est retourné à la maison, Madani a discuté avec Coumba à propos de l'entreprise et sa belle-mère était d'accord pour qu'il la gère ne voulant pas avoir à faire avec la famille.
Ibrahima avait emmené m5adani dans la maison que son père avait construit pour Néné et lui. Il avait tout préparé pour leur arrivée et malheureusement il n'allait pas les voir heureux dans leur foyer.
Deux semaines après l'enterrement, Coumba et Madani avaient décidé de rentrer. Coumba avait un travail et devait s'occuper de ses enfants, Madani lui devait s'occuper des derniers réglages pour son installation au Sénégal. Il savait que son travail n'allait pas être facile après ces gens qui voulaient lui mettre des bâtons dans les roues mais il était décidé de suivre les pas de son père mais pas à long terme. Son objectif c'était de former néné gallé pour qu'elle dirige l'entreprise. Elle était assez ambitieuse pour ça.
Seule dans son appartement, néné suivait la télé et finalement elle s'est endormie sur le canapé. Elle dormait assez profondément quand Madani est entré. Il a posé ses affaires et s'est dirigé vers sa femme. délicatement, il l'a soulevé et s'est dirigé avec elle dans la chambre. Quand il l'a posé sur le lit et s'apprêtait à se redresser, néné a tiré sur son vêtement et il s'est retrouvé au dessus d'elle.
- Tu dormais pas ? Demande-t-elle avec le sourire.
- Si mais ton odeur me titillait les narines.
- C'est vrai ça ? Ou tu faisais semblant de dormir quand tu as entendu la porte s'ouvrir ?
- Non je dormais. Tu n'es pas trop fatigué?
- Non non. Et toi tu ne t'es pas ennuyé ?
- Trop même, tu m'avais manqué mais l'école était là et je voyais les filles là-bas.
- C'est super. Je prend une douche et je te rejoins.
- Je te prépare à manger ?
- Non j'ai pas faim, je veux juste m'allonger un moment. J'espère que tu n'as pas de leçon à apprendre au lieu de dormir l'après-midi.
- Je me repose, je suis trop fatiguée. Vivement la semaine prochaine je fais ces foutues examens et je prend mes vacances et je ne vais plus jamais mettre les pieds à la fac.
- On en reparlera.
- J'ai déjà pris ma décision
- Mariama Diallo on en reparlera j'ai dit.
Elle n'a pas répondu alors Madani est entré dans la salle de bain.
- Tu dors ? Demande-t-il après être sorti.
- Oui et là je suis entrain de rêver.
- Je m'en doutais bien. Je t'aime tu sais surtout quand tu fais cette tête de chien battu.
- Pourquoi tu me parles comme ça.
- J'ai fait quoi ma Petite fleur ?
- Rien oublies. Tu m'as manqué tu me prend dans tes bras ?
Avec le corps ruisselant il s'est approché de néné et lui a donné un câlin qui s'est transformé ensuite en un baiser puis ils se sont couchés côte à côte.
- Tu m'avais manqué... dit-il en appuyant sur sa main.
- Je sais. Difficile pour toi de vivre loin de moi.
- Très difficile. Je te veux à mes côtés pour toujours.
Il s'est tourné et l'a tiré jusqu'à ce qu'elle se colle à lui.
- Mon père nous a construit une Jolie maison, il avait préparé notre venu.
- Je suis vraiment désolée.
- Ne t'en fais pas c'est la vie. Mais bon, je voudrais que tu diriges l'entreprise biensûr pas maintenant il va falloir que tu m'assistes un moment et en même temps tu suivras suivras dès cours soit en ligne ou des cours de soirs. Tu sais que je n'aime pas être derrière un bureau toute la journée. J'ai suivi ces études juste pour faire plaisir à mon père et ça me rends pas heureux.
- Moi ? que je dirige l'entreprise ?
- Oui je sais que tu en es capable mais moi non.
- Et ta famille elle ne verra pas d'inconvénients ?
- Mon père m'a donné tout les pouvoirs et j'en ai parlé à Coumba. C'est la seule dont j'ai besoin de son avis. Je te laisse finir ton année et on va se préparer. On ne va pas y être définitivement. On viendra ici de temps en temps comme faisait mon père je ne voudrais pas qu'on laisse Coumba seule. Je ne veux pas qu'elle se sente abandonné.
- Oui tu as raison.
- Je suis désolé de bouleverser ta vie ainsi.
- Je suis capable de tout faire pour toi Madani. Ton bonheur est le mien. De toutes façons je n'allais pas rester définitivement ici. Après l'obtention de mon diplôme, je comptais rentrer chez moi. Et là tu me donnes l'opportunité de travailler sans même de l'expérience et en plus diriger ton entreprise. Crois-tu que tout mari est capable de faire ça pour son épouse ?
- Ta réussite est ma fierté. Hé ban je pense déjà à ce moment où tu seras derrière ton bureau et que je viendrai à l'improviste pour te faire l'amour.
- hé tu as regardé trop de séries. Au bureau c'est pour travailler.
- Mais tu es la patronne hein tu peux faire ce que tu veux. Oses dire que tu n'as jamais rêvé de ça.
- heu.....
- Je le savais. Avant tu seras mon assistante et quand je serais dans mon bureau, j'appellerai ma secrétaire et je lui dirais " dites à Mariama Diallo de venir dans mon bureau" et quand tu auras ouvert la porte je t'aurais déjà déshabillé du regard avant de me lever et de t'arracher tes vêtements.
- Si tu me les arraches, je resors avec quoi ? Des habits déchirés ?
- Qui osera te demander ce que tu faisais dans le bureau de ton mari ?
- Tu es fou.
- Oui de toi.
Madani a beau être peiné et triste mais il a fallu qu'il retrouve Néné pour que tout change. Cette fille avait le don d'apaiser son cœur et ses plus sombres colères. C'était juste incroyable que cette femme ait toute cette influence sur son humeur puis il s'est rappelé à quel point il l'aimait. Néné aussi savait que son mari n'allait pas bien émotionnellement fallait qu'elle fasse de son mieux pour lui changer les idées et enlever cette tristesse qu'on voyait dans ses yeux. Et elle avait réussi.
Madani s'occupait de sa situation. Il n'allait pas vendre ses voitures de courses comptant revenir à chaque qu'il en aura l'occasion. En un semaine il avait tout fini n'attendant que son épouse. Chaque soir il passait chez Coumba, il y est resté jusqu'à ce que ses sœurs s'endorment pour rentrer. Il aurait voulu ne pas être loin d'être pour leur donner l'amour d'un père mais il ne pouvait pas. Dieu disposait de ses créatures comme il le voulait mais il aurait voulu que son père reste en vie pour voir ses filles grandir et voir ses petits enfants.
Au Sénégal Ibrahima essayait tant bien que mal de gérer l'entreprise. Ses demi-frères qui n'avaient toujours pas digéré la décision faisaient tout pour le mettre en mal avec les employés. Sa femme lui conseillait de quitter ce poste qui l'emmenait trop de soucis. Mais il l'avait rassuré en lui disant que Madani allait bientot revenir.
Et deux mois aprés le decés de son père, Madani et sa femme sont rentrés dans leur pays d'origine. Néné, elle était trés contente de rentrer et de revoir toute sa famille tandis que Madani lui quittait sa famille et sa vie pour s'installer dans un pays qu'il a toujours fuis. Madani avait dit à son oncle Ibrahima de ne pas dire aux autres où se trouvait leur maison. Il ne voulait pas que ces gens fréquentent sa maison ou sa femme.
Le lendemain de leur arrivée, Néné est allée chez elle. Madani lui avait dit d'attendre le soir pour qu'ils y aillent ensemble mais elle avait hâte de voir sa tante.
La porte était entre'ouverte alors elle est entrée et a vu une fille assise devant la cuisine.
- Bonjour...dit-elle à la fille.
- Bonjour.
À ce moment mère Diouma est sortie du salon en courant. Elle avait reconnu la voix de Néné Gallé et voulait voir si c'était elle. Néné s'est jetée dans ses bras sous le regard incompris de la bonne.
- Néné, pourquoi tu ne m'as dit pas que tu venais au Sénégal.
- Je voulais te faire une surprise. Je l'avais juste dit à Zahra.
- C'est une excellente surprise. Viens on va s'asseoir.
Elle a suivi sa tante et elles se sont installées dans le salon.
- Ton mari prend bien soin de toi. Tu as bien grossis, pas comme quand tu étais là.
- Madani est super. Mais ici aussi j'étais grosse, hein.
- Oui c'est quelqu'un de bien. Il est venu avec toi non?
- Oui. On est revenu pour nous installer ici. Il doit gérer son entreprise.
- Alhamdouli-l-lâh, je te verrai tout le temps alors. Tu m'avais manqué. Et ta mère elle va bien ?
- Oui oui. J'espère qu'elle t'appelle?
- Oui mais tu sais, ce n'est plus comme avant. Elle est devenue une étrangère et j'y peux rien. Mais toi, c'est ta mère et tu as eu la chance de la retrouver profites en.
- Oui je ferais de mon mieux. Et Zack?
- Il est sorti avec Ousmane, ils seront de retour bientôt ; ils passent la journée ici. Fallait venir avec ton mari.
- Pourtant il m'avait dit de l'attendre jusqu'au soir pour qu'on vienne ensemble mais j'étais impatiente de venir. Il n'aime pas le désordre, alors il est entrain de ranger nos affaires. Je l'emmenerai ici, t'inquiètes pas.
Néné est ensuite allée dans la chambre de Zahra pour la réveiller. Ça l'avait tellement manqué d'être avec sa famille.
Elle a pris congé aprés avoir reçu l'appel de son mari. À la porte, elle a vu Ousmane qui descendait de la voiture. Celui ci dès qu'il l'a vu a souri grandement puis s'est dirigé vers elle.
- C'est pas Mariama Diallo, la jolie dreingue.
Il l'a pris un moment dans ses bras et quand ils se sont séparés, Néné a vu Zack qui souriait. Néné est allée vers lui et lui a tendu la main mais Zack n'a pas fait attention à la main préférant la prendre dans ses bras comme avec Ousmane.
- Tu m'avais manqué...dit-il en se séparant d'elle.
- À moi aussi ... Répondit Néné évitant son regard.
- Je lui ai dit d'attendre le repas mais son mari l'a appelé...dit Zahra.
- On va passer ce soir insha'allah. Ousmane j'espère que tu seras là pour rencontrer mon époux.
- Oui biensûr ...répondit-il.
- À ce soir alors. Zack.
- Néné....
Elle s'est avancée un peu au bord de la route et a eu un taxi. Dans leur nouveau chez eux, Madani l'attendait et était sur le point de craquer.
- Néné, tu avais dit que tu allais juste saluer ta tante.
- Oui.
- Tout ce temps pour la saluer?
- Tu voulais quoi? Que je lui dise salut tata puis revenir?
- Néné depuis hier je n'ai pas mangé. Il ne t'es pas venu à l'esprit que j'allais forcément avoir faim?
- C'est à cause de nourriture que tu es en colére? Je vais faire les courses et je te prépare à manger.
- Pas le temps. Allons au resto.
- han Madani, tu as faim d. Mais souris un peu tu es moche quand tu as le visage renfrogné.
- N'importe quoi. Je suis toujours beau dans n'importe quelle situation. Je n'ai pas besoin de maquillage.
- Et qui a besoin de maquillage pour etre belle?
- Je ne sais pas. C'était juste une exemple.
Néné l'a devancé dehors et il est venu des secondes aprés.
- J'ai oublié de dire à Ibrahima de m'emmener la voiture de mon père. Je le ferais une fois de retour.
Ils ont dejeuné puis ont fait les courses avant de rentrer. Madani a appelé son oncle Ibrahima pour qu'il lui apporte la voiture de son père et qu'il appele aussi les domestiques qui travaillaient pour lui. La maison était trés grande Néné ne pouvait pas s'en occupait toute seule, surtout quand elle débutera le boulot.
Quand la voiture est venue, Néné y a mis les cadeaux qu'elle avait acheté pour sa famille et vers 18h ils sont partis.
Dans la voiture, Néné ne faisait que regarder Madani qui l'a bien remarqué.
- Depuis tout à l'heure, tu me regardes Néné. Tu as une chose à me dire?
- Sois polie avec Zack, s'il te plait. C'est mon cousin et mon ainé.
- Et ton ex mari.
- Ça n'a pas d'importance.
- J'aime bien Zack. Je vais travailler avec lui donc tu sais bien que je ne veux que la paix entre nous. Il n'est pas mon ennemi, il a laissé filer une perle que j'ai pris, rien d'autre.
Quand ils sont arrivés, la porte était fermée. Néné a sonné et s'est tournée vers son mari.
- J'ai vraiment envie de toi là...lui dit Madani.
- Wéro yaw ( tu ne vas pas bien toi).
- Quoi ? J'ai pas le droit d'avoir envie de ma femme?
Il a posé sa main sur sa taille et s'apprêtait à l'embrasser quand la porte s'est ouverte sur Zack.
- heum ! Bonsoir.

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